Rennes. Chez l’opticien, le voleur se servait à l’œil ! - Audrey Ferron - Cabinet d'avocat à Rennes
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Rennes. Chez l’opticien, le voleur se servait à l’œil !

Rennes. Chez l’opticien, le voleur se servait à l’œil !

Le 23 août, un homme vole plusieurs paires de lunettes chez un opticien de Cleunay. En situation de récidive, il a été condamné, ce mardi, par le tribunal correctionnel de Rennes.

Étrange mais audacieux mode opératoire pour ce voleur de lunettes : le 23 août, il entre tranquillement dans un opticien de Cleunay, à Rennes. Il choisit des paires de lunettes qu’il met dans son sac à dos, sans discrétion. Même sa panoplie de voleur paraît grotesque : dans son sac, il a placé de l’aluminium, pour empêcher les bornes antivol de sonner.

Mais son audace n’est pas passée inaperçue aux yeux des vendeurs, qui alertent la police. Il est immédiatement arrêté. Dans son sac, plusieurs paires de lunettes, pour un montant total de 993 €.

« Il va tellement vite que son casier judiciaire n’a pas le temps d’être à jour »

Devant le tribunal correctionnel de Rennes ce mardi 27 août, qui le juge en comparution immédiate, l’homme âgé de 48 ans déclare : « Je l’ai fait à contrecœur, pour mes enfants. » Condamné à deux reprises en septembre pour le même type de faits, il est en situation de récidive. Il explique être un ancien toxicomane, et suivre un traitement pour s’en sortir.

« De son propre aveu, il vit du vol, lance la procureur. Il va tellement vite que son casier judiciaire n’a pas le temps d’être à jour. » Son casier judiciaire est effectivement bien rempli : 23 condamnations. Douze mois de prison et un maintien en détention sont requis.

« Vous croyez que je le fais exprès ? »

L’avocate de la défense raconte une « descente aux enfers » pour celui qui vit chez son ex-femme « de manière épisodique ». « Quand il se retrouve à la rue, il n’a pas d’autre solution que de voler, il ne sait faire que ça. » Elle demande un meilleur suivi psychologique de son client.

« Quand je demande des soins, je demande de l’aide, reprend l’homme, en larmes. Vous croyez que je le fais exprès ? »

Le tribunal a condamné cet homme à huit mois dont quatre mois avec sursis et mise à l’épreuve.

 

Source : www.ouest-france.fr