Il aurait drogué sa compagne pour l’agresser : il est renvoyé devant un juge d’instruction - Audrey Ferron - Cabinet d'avocat à Rennes
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Il aurait drogué sa compagne pour l’agresser : il est renvoyé devant un juge d’instruction

Il aurait drogué sa compagne pour l’agresser : il est renvoyé devant un juge d’instruction

Comparaissant devant le tribunal correctionnel de Rennes, lundi 14 février 2022, pour agression sexuelle sur sa compagne, un homme de 30 ans a finalement été renvoyé devant un juge d’instruction. L’avocate de la victime demande que les faits soient requalifiés en viol.

« Ma cliente a été violée à plusieurs reprises par cet homme. On n’est clairement pas sur une agression sexuelle », charge Me Audrey Ferron, à la barre du tribunal correctionnel de Rennes, lundi 14 février 2022.

Hors de question pour l’avocate de se contenter de la prévention d’agression sexuelle retenue par le ministère public contre le prévenu de 30 ans, que sa cliente accuse de l’avoir violée à plusieurs reprises, entre juillet et octobre 2021.

La jeune femme assure que son compagnon lui aurait fait ingérer, à plusieurs reprises, des « médicaments ou du GHB » pour ensuite l’agresser sexuellement dans son sommeil.

En décembre, une première audience avait déjà fait l’objet d’un renvoi, pour réaliser l’analyse toxicologique des cheveux de la victime. Analyse qui n’a révélé aucune trace de stupéfiants.

Selon Me Audrey Ferron, l’enquête est passée à côté d’éléments importants. La présence de médicaments au domicile de sa cliente, qui ne lui appartiennent pas, et « une substance jaune retrouvée dans la voiture du prévenu » interrogent notamment. Pour l’avocate, « on ne peut pas se contenter de cette enquête ».

De son côté, le prévenu maintient ce qu’il avait pu affirmer au cours de la première audience. Il reconnaît un comportement déplacé, mais nie tout viol.

Soutenue par le substitut du procureur qui reconnaît « qu’il reste des zones d’ombre dans l’enquête », l’avocate obtient finalement gain de cause : le tribunal décide de renvoyer le prévenu devant un juge d’instruction. Si les faits venaient à être requalifiés en viol, ils seraient passibles de la cour d’assises.

Source : Ouest-France